les element ont choisis, le match se fera en plusieurs manches, la preñiere defaite nous a rendu plus fort!
Nous rentrons au vestiaire (port espagnol de santander) tracte par un remorqueur, bien enfonces au fond du golfe de Gascogne sur lequel nous souhaitons tous les 4 prendre une revanche...
rerprenons chronologiquement:
A notre arrivee le mardi 28 octobre sur le ponton de Lesconil nous decouvrons les degats qu´·a subi le Mond Rian dans le port durant la teñpete de la nuit precedente. Le bateau de derriere a roñpu ses amarres et est marteler le notre occasionnant qlq trous dans le panneau arriere.
pas de panique, c est repare dans la journee, renfort de menuiserie et resine font l affaire.
c est l heure, nous larguons les amarres avec exitation, une petite foule vient nous encourager et nous dire au revoir, nous quittons le port dans la soiree. d ici le golfe parait siñple a franchir, cap au 220, vent NO, parfait.
bon on va pas cacher que les effets secondaires sont vite arrives, nous restituons tous les deux nos saucisses au choux (ose pour un premier repas)
au reveil le lendemain les dauphins sont au RDV avec le leve du soleil, jusque la pas mal, bonne journee de nav, c est dans la soiree que les choses ont commence a se corse, j ai pris mon premier quart par force 8, raffales a 55 noeuds, l impression de faire le vendee globe... impression qui a vite laisse place au doute pour nous debutants en voyant philippe et simeon estimer le danger et se frayer un chemin sur le pont pour finir d affaler la GV apres plusieurs prises de ris.
ca retombe en fin de nuit, lever du soleil dans la petole. La houle et le courant nous font deriver vers le fond du golfe (bien qu on en soit encore tres loin), ce qu il faut eviter... bonne blague! Nous decidons d utiliser le moteur mais ce dernier nous reserve une surprise, son odeur nous alerte, nous coupons immediatement. Damned, les vis de fixations de l alternateur ont cedees, endomageant egalement une durite de refroidissement. forcement nous n avons ni foret adequat ni taraud... nous derivons.
la situation n est pas pour autant castrophique, il fait beau, nous siestons au soleil pour nous remettre de la nuit passee quand le vent se decide enfin a revenir, nous estimons qu il faudra encore 2 bons jours de nav au lieu d un pour passer le cap finistere. mais la nouveau coup dur, souci electrique, il semble que nous "fuyons" de l energie. decision immediate, route plein sud pour rejoindre le port de Gijon en espagne afin de reparer tout ca. En attendant on economise, lampe frontale et fini le pilote auto... nous mettons meme une croix sur les feux de navigation remplace au coup par coup par des signaux au projecteur a pile. a ce moment les conditions sont tres agreable, nous barrons tranquilleñent allonges dans nos duvets avec la musique du mp3. naturellement ca n a pas dure, les elements ont decide qu on en chierait a partir de cet insant...
Le vent s est leve rapidement accoñpagne d une forte houle, prise de ris successives, gite (qu en tant que debutant je qualifierait de terrifiante), cette gite qui quand on est crañponne le cul sur le banc donne l impression qu a tout moment on va faire le grand plongeon vers l avant. d ailleurs je me demande encore comment le bateau tient lui meme l equilibre. La pluie s invite egalement rendant les quarts desagreables, d autant que la barre est de plus en plus difficile a tenir. cette nuit la j aurai fait un quart de 12 heures partage avec deb et simeon, philippe reste dedans, il est a cran de voir ces problemes techniques s ajouter. nous le laissons tranquile, une fois repose il identifia le souci energetique et l isola provisoirement le lendemain midi. entre temps la teñpete a encore grossi, la GV est affalee, il ne nous reste plus que 2 petits metres carres de genois pour tenter, en vain, de ne pas se faire pieger au fond du golfe. le vent, a plus de 50 noeuds, et lenorme houle nous y pousse. le pilote auto a repris du service, heureusement, les sorties a l exterieures sont hostiles. meme la vie a l interieur est stressante, la houle defferlante vient nous frapper durement par le cote, accentuant la gite phenomenale. dedans on se cramponne.
philippe nous rassure, simeon n est pas inquiet, deb ne sort plus de son duvet et je me demande un peu ce que je fous la en esperant que les chaudronniers qui ont concu la quille ont bien fait leur boulot. cette quille m epate, toput le bateau craque de secousses et de gite, elle maintient le tout en equilibre. je ne pense plus qu a elle. l anemometre bloque a 60 noeuds... (110 km/h).
ca dure toute la journee, je me dis que je n ai pas envie de connaitre cette situation la nuit, je ne vais pas etre decu. ca ne relache rien, nous perdons notre girouette. se coucher, se deplacer, se changer, s alimenter, aller aux toilettes, tout prends un temps fou et est extremement difficile.
Surci au lever du soleil, le vent retombe brusquement, il pleut toujours, la houle reste forte mais le peu de voile que nous avons parait maintenant minuscule pour les 5 noeuds de vent. on retoile immediatement, espoir de regagner de l ouest. maigre espoir, nous prenons deja des ris en fin de matinee, en 1 heure nous passons de 5 a 40 noeuds... allez on remet ca...
On remet ca mais apres cet episode deb et moi commencont a saisir le tenue du bateau, il est solide et fiable, il faut lui faire confiance! C est notre bapteme du feu, sans prendre particulierement gout a la bastonnade, nous commencons a nous habituer et a moins craindre la gite.
et ca tape sans faiblir, les paquets d eau qui arrivent a rentrer dans le bateau par le cocpit ou par infiltration donnent qlq signes alarmant. Nous avons les pieds dans l eau, le plancher est innonde, les cales sont pleines...
Philippe s attele au deñontage du plancher alors qu il ne tient pas debout a l interieur, nous ecopons, nous pompons,... OK, les cales sont vides!
Simeon est excellent, il sent tres bien le bateau, il est probablement le plus serein d entre nous et se decouvre un tres bon feeling avec la gestion de la voilure, du vent, du cap. Il est egalement un equipier tres agreable, on est content qu il soit la.
Nous l aimons encore plus lorsqu il lance a la cantonnade : "heee, le vent tourne, on peut mettre cap au sud direct et se sortir du pre".
Sur la carte nous visons Gijon, nous sommes samedi apres midi, la joie revient a bord, nous nous faisons bastonner, mais vers la terre, celle que nous visons et qui nous permettra de nous requinquer ainsi que le bateau. Notre univers est humide, nous ne quittons plus guere nos saloppette de pluie, les ñousses sont trempees, les duvets aussi, je ne me change meme plus pour dormir et rentre mouille dans mon duvet... on s iñagine notre arrivee triomphale, tapas, cerveza, douche chaude... les sourires sont sur toutes les faces, d autant que le cap est maintenu.
C est au ñilieu de la nuit que nous le perdons petit a petit, les ris des voiles ne permettent pas de lutter contre cette houle qui repousse a l est. pourtant nous voyons les phares de la cote. Nous tirons des bords, des longs, des courts, des joyeux et d autres dans les conflits de strategie... Rien, pas moyen de nous approcher a moins de 20 milles de la cote, epuises nous tentons des appel radio vers le port de Gijon. aussitot joints, les autorites nous proposent de mettre en place un service de reñorquage qui nous attendrait a l entree du port. ca fait du bien de savoir qu on s inquiete de nous, d autant qu ils nous rappelle regulierement afin de savoir ou nous en sommes et si tout va bien. malgre tous ces encouragements nous renoncons et choisisons d accepter l idee d aller a l est avec les vents, vers le port de santander ou nos deboires ont ete transmis par les autorites, nous y sommes attendus, appels reguliers a la VHF et mise en place d un service de remorquage. Nous estimons notre arrivee dans une douzaine d heures.
Navigation vent arriere au genois aide du tangon, nous filons vers le sud, nouvel espoir?! nous approchons des cotes vers 1 heure du matin, les secours sont en place et nous attendent. nous sommes rinces, le vent tourne encore en notre defaveur, a la radio nous demandons d ecourter notre attente : "Mondrian, Mondrian, position 43 degres 30 minute N, 3 degres 50 minute O, course 107, speed 2N, it s very difficult for bus to joign morrow island, can the rescue boat come to us?"
Dans la pluie le bateau arrive, nous donne la marche a suivre et nous envoie un cable que nous fixons a l avant, nous crions ok, le cable se tend et la, drame, il emmene avec lui le taquet (trous dans le pont) en endomageant le support de l ancre... il fait nuit, il pleut, il ya encore une bonne houle, nous avions mal compris les instructions, nous devions avaler ce cable au bout duquel se trouvent 2 bouts de remorquage apropries. nous les fixons directement au mat cette fois et le remorquage reprend anisi jusqu au port... tendu!
a l arrivee nous decouvrons d autres bateaux stationnes qui venait d etre secouru plus tot, notament le numero 556 de la mini transat, nous comprenons que nous avons pris une bonne tempete et d autre comme nous y avait laisse des plumes.
En meme teñps nous nous en sortons bien, les degats sont minimes, nous avons joue la prudence tout le temps.
Apres une bonne douche le lendemain nous rencontrons l equipage du Fleur de Lotus dont philippe connaissait qlq membres par le bourse aux equipiers. Eux se sont fait prendre par la tempete alors qu il ne leur restait que 60 milles a parcourir pour sortir du golfeAvarie sur avarie ils ont du tailler dans leur genois au couteau car les ecoutes etaient prises dans l helice moteur, condamnant ce dernier et ensuite leurs vit de mulet a lache, ils etaient a la derive totale, pousses au cul a 3 noeuds par la houle. lorsqu ils se sont decides a appeler les secours ils etaient a 20 minutes des falaises, les autorites leur ont demande de quitter le navire pour l annexe et qu un helico viendrait les ceuillir... ils ont refuses de quitter le bord et ont reussi a retarder l impact pour se faire remorquer a tant...
On s en sort pas si mal!!!!!!!!!!!!!!!!!!! surtout lorsqu on a appris les deboires de la mini transat.
Nous pensons repartir mercedi 06 ou jeudi 07, reposes et repares, longer la cote au moteur jusqu au cap finistere (250 milles) pour reprendre notre but initial : Agadir.
NDLR : cet article est poste avec 5 jours de retard. desole pour l orthographe, c est la faute aux claviers espagnol!
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